Le parcours de Cyril Benzaquen est une véritable leçon de détermination et de dépassement de soi. Sextuple champion du monde de kickboxing et de Muay Thai, il a su transposer les enseignements glanés sur les rings dans le monde de l’entrepreneuriat. Son secret ? Faire de l’adversité un moteur plutôt qu’un frein.

Un mental forgé dans l’octogone

Dès l’adolescence, Cyril Benzaquen découvre dans la boxe bien plus qu’un sport. C’est un vecteur de transformation personnelle qui sculpte autant son physique que sa détermination. Chaque entraînement, chaque combat devient une opportunité de repousser ses limites.

Je faisais une visualisation de ce que j’allais devenir. Je me voyais des ceintures, je me voyais des interviews, je me voyais faire tous les trucs qui me sont arrivés plus tard dans la vie.

– Cyril Benzaquen

De l’octogone aux salles de réunion

Mais le kickboxing n’est pas le seul ring sur lequel Cyril Benzaquen excelle. Étudiant à l’Université Paris-Dauphine, il parvient à concilier les exigences du sport de haut niveau avec celles de ses études supérieures. Point d’orgue de son double parcours : une soirée le voit décrocher son Master tout en organisant et remportant un tournoi qui le couronne champion du monde.

Fort de cette capacité à relever tous les défis, Cyril Benzaquen se lance dans l’entrepreneuriat. Il crée ses propres événements, ses conférences, et bientôt même sa salle de boxe. Son leitmotiv : transformer le « non » et l’échec en moteurs pour progresser et se surpasser.

La saveur de la performance avant celle du succès

Pour Cyril Benzaquen, la victoire n’est pas une fin en soi. C’est la performance en elle-même qui est source de satisfaction, cette capacité à donner le meilleur de soi-même quel que soit le résultat final. Une philosophie qu’il applique autant dans l’octogone que dans les salles de réunion.

  • Faire de l’adversité un moteur
  • Visualiser ses objectifs
  • Savourer la performance plutôt que le succès

Le parcours de Cyril Benzaquen est un rappel inspirant : nos plus grands adversaires ne sont pas ceux que l’on affronte sur un ring ou dans une négociation, mais bien ceux qui résident en nous-mêmes. En apprenant à les dompter, en faisant de nos faiblesses des forces, nous pouvons espérer atteindre des sommets, dans le sport comme dans les affaires.