Et si l’avenir des marques reposait sur leur capacité à s’engager pour un monde meilleur ? En 2025, une statistique frappe les esprits : 79 % des professionnels du marketing et de la communication considèrent les engagements sociétaux et environnementaux comme une question de survie pour les entreprises. Loin d’être une simple mode, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) s’impose comme un pilier stratégique, redéfinissant les priorités des acteurs du business, des startups aux géants technologiques. À travers cette plongée dans le Baromètre 2025, explorons comment cette révolution impacte les marques, leurs campagnes et les attentes des consommateurs.
Pourquoi la RSE devient incontournable en 2025
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en deux ans seulement, la perception de la RSE comme levier de survie a grimpé de 4 points, atteignant 79 % en 2025. Ce n’est plus une option, mais une nécessité pour rester compétitif dans un marché où les consommateurs exigent transparence et valeurs. Karine Tisserand, figure influente du secteur, le résume parfaitement :
« La RSE n’est plus juste un avantage concurrentiel, c’est un moteur d’innovation pour répondre aux attentes sociétales. »
– Karine Tisserand, Directrice Générale du Club des Annonceurs
Pour les startups et les entreprises technologiques, ignorer cette tendance, c’est risquer de perdre en pertinence. Imaginez une marque qui néglige son empreinte carbone ou le bien-être de ses équipes : elle s’expose non seulement à une perte de confiance, mais aussi à une chute de performance à moyen et long terme. La RSE devient ainsi un investissement stratégique, au même titre qu’une campagne SEO bien ficelée ou une présence affirmée sur les réseaux sociaux.
Le bashing : une peur qui s’estompe
Autrefois, porter un engagement faisait trembler les marketeurs. En 2023, 54 % d’entre eux craignaient le bashing, cette vague de critiques parfois virulente sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, ce chiffre a chuté à 28 %, soit une baisse spectaculaire de 26 points. Pourquoi ce revirement ? Les professionnels ont compris une chose : communiquer sur ses engagements est essentiel. En 2025, 93 % des répondants estiment qu’il est crucial de mettre en avant les valeurs de leur marque, un bond de 27 points depuis 2020.
Cette évolution reflète une maturité croissante. Les entreprises osent davantage, même au risque de quelques critiques. Pour une startup dans la tech ou une PME en pleine digitalisation, cela signifie une opportunité : transformer un potentiel point faible en levier de différenciation. Après tout, qui n’a jamais vu une campagne bien pensée retourner une situation délicate en succès viral ?
Le piège du washing : une tendance en hausse
Mais tout n’est pas rose dans l’univers de la RSE. Si 88 % des professionnels jugent que l’engagement booste les performances des campagnes (+8 points vs 2023), une ombre plane : le washing. Ce terme, qui désigne l’art de verdir son image sans actions concrètes, gagne du terrain. En 2025, 78 % des marketeurs (+3 points) observent une montée de cette pratique. Une marque qui promet monts et merveilles en écologie sans réduire son empreinte carbone ? C’est du washing, et ça peut coûter cher en crédibilité.
Pour les experts du marketing digital, c’est un défi de taille. Comment rester authentique dans un monde où la frontière entre engagement sincère et façade marketing s’amincit ? La réponse réside peut-être dans la transparence : partager des données vérifiables, impliquer les équipes et surtout, agir avant de communiquer. Une leçon que les startups, souvent scrutées par une communauté exigeante, devraient méditer.
Les engagements qui dominent en 2025
Quels sont les sujets qui mobilisent les marques aujourd’hui ? Le Baromètre 2025 dessine un podium clair, presque inchangé d’année en année, mais avec des nuances intéressantes :
- Pratiques écologiques internes (88 %) : recyclage, réduction des déchets, énergie verte.
- Bien-être des salariés (78 %) : équilibre vie pro/vie perso, formations, santé mentale.
- Réduction de l’empreinte carbone (73 %) : logistique optimisée, matériaux durables.
Ces priorités ne surprennent pas, mais certaines causes gagnent du terrain. L’ancrage local, par exemple, explose à 54 % (+12 %), porté par la vague des circuits courts et du made in France. L’agriculture bio (14 %, +6 %) et le bien-être animal (10 %, +2 %) progressent aussi, signe d’une prise de conscience élargie. Pour une entreprise tech ou une startup, intégrer ces axes dans sa stratégie peut séduire un public sensible à l’authenticité.
Diversité et inclusion : un recul inattendu
Alors que les Jeux paralympiques de 2024 laissaient espérer un élan pour la diversité, les chiffres déçoivent. En 2025, la promotion de la diversité et de l’inclusion tombe à 63 % (-7 % vs 2023), reléguée au 4e rang des priorités. Pire, seuls 7 % des professionnels la considèrent comme un enjeu clé. Ce recul interpelle : dans un monde hyperconnecté, où les réseaux comme Instagram amplifient les voix marginalisées, pourquoi ce désintérêt ? Peut-être un manque de moyens ou une focalisation sur des sujets jugés plus « rentables » comme l’écologie.
Pour les entrepreneurs et marketeurs, c’est une alerte. Négliger ces valeurs pourrait éloigner une partie de la Génération Z, ultra-sensible à l’inclusion. Une campagne mal calibrée sur ce point risque de passer pour opportuniste ou déconnectée.
RSE : une mission intégrée… ou un motif de départ
La RSE n’est plus un vague concept réservé aux rapports annuels. En 2025, 84 % des marketeurs la voient comme une composante naturelle de leurs responsabilités. Plus frappant encore : 53 % d’entre eux quitteraient leur poste si leurs missions perdaient tout enjeu RSE. Ce chiffre illustre une mutation profonde : les professionnels veulent du sens, pas juste des chiffres. Pour une startup ou une entreprise en croissance, ignorer cette aspiration, c’est risquer une fuite des talents.
Mais les entreprises suivent-elles vraiment ? Pas toujours. 69 % des professionnels jugent les engagements de leur marque insuffisants (+16 points en trois ans), et 28 % notent un non-respect des promesses en 2025, contre 12 % en 2023. Un décalage qui pourrait freiner les ambitions de transformation.
Des moyens à la hauteur des ambitions ?
Quand il s’agit de passer à l’action, les avis divergent. Si 51 % des marketeurs estiment avoir assez de responsabilités RSE et 52 % jugent leurs actions impactantes, d’autres lacunes émergent. Par exemple :
- 57 % réclament des formations adaptées.
- 59 % veulent un cadre clair de la direction générale.
Côté décisionnel, c’est encore plus flagrant. Seuls 44 % des professionnels participent aux choix stratégiques RSE, tandis que 40 % se cantonnent à la communication. Cyndie Bettant, experte chez Cision, met en garde :
« Sans implication des marketeurs dans les décisions, les messages risquent de sonner creux auprès des publics. »
– Cyndie Bettant, Impact & Communication Leader chez Cision
Pour une entreprise tech ou une startup, cela souligne l’importance d’aligner stratégie et exécution. Une formation en ligne sur la RSE, par exemple, pourrait combler ces gaps et booster l’autonomie des équipes.
Les marketeurs : acteurs responsables du changement
Bonne nouvelle : 75 % des professionnels interrogés affirment travailler avec honnêteté et transparence. Mieux encore, 54 % estiment que leur métier contribue à résoudre les grands défis actuels, contre seulement 4 % qui y voient un problème. Les indécis (42 %) oscillent, mais l’optimisme domine. Voici comment ils évaluent leur impact :
- Messages RSE : 3,95/5.
- Production et exécution des campagnes : 2,81/5.
- Rythme de transformation : 3/5.
Ces notes montrent une progression, mais aussi un potentiel inexploité. Pour une marque, investir dans des outils comme ceux proposés par Webmarketing & co’m – formations SEO, community management ou digitalisation – pourrait accélérer ce rythme et ancrer durablement la RSE dans ses pratiques.
Et demain ? Les clés pour avancer
Le Baromètre 2025 l’affirme : la RSE n’est plus une tendance, mais une révolution en marche. Pour les entrepreneurs, marketeurs et acteurs de la tech, l’enjeu est double : agir avec authenticité et impliquer toutes les strates de l’entreprise. Voici trois pistes concrètes :
- Former les équipes : des compétences solides en RSE renforcent l’impact des actions.
- Co-construire avec la direction : aligner vision et exécution évite les faux pas.
- Miser sur la transparence : partager des preuves tangibles fidélise les clients.
En 2025, les marques qui réussiront seront celles qui transformeront leurs engagements en actions mesurables. Et vous, où en est votre stratégie RSE ? Peut-être est-il temps de jeter un œil aux formations de Webmarketing & co’m pour passer à la vitesse supérieure.
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