Imaginez : vous ouvrez LinkedIn un matin de 2026 et la moitié des intitulés de poste que vous connaissiez n’existent plus. À la place ? “Prompt Designer en Marque”, “Chief Influence Officer” ou “Ethical AI Storyteller”. Science-fiction ? Pas vraiment. Le secteur de la communication mute à une vitesse folle et la 12e édition du Baromètre SUP’DE COM, réalisée avec OpinionWay, arrive pile au moment où tout le monde se pose la même question : quel sera le visage des métiers com demain ?

Depuis 2013, ce baromètre est devenu la boussole annuelle des pros, des recruteurs et des écoles. Et cette année, l’enjeu est plus brûlant que jamais : l’intelligence artificielle ne frappe plus à la porte, elle est déjà installée dans le salon et réécrit les fiches de poste en direct.

Pourquoi ce baromètre est (vraiment) incontournable en 2025

Chaque année, plusieurs centaines de directeurs communication, responsables de marque, agences et freelances répondent à l’enquête. Le résultat ? Un instantané ultra-précis du marché, bien loin des discours théoriques qu’on lit partout.

Ce qui rend cette étude unique :

  • Elle interroge à la fois les entreprises et les jeunes talents (étudiants et alternants)
  • 89 % des diplômés SUP’DE COM sont en apprentissage : l’école a les deux pieds dans le réel
  • 15 campus en France et Outre-mer : la vision n’est pas uniquement parisiano-centrée
  • Les résultats 2026 seront publiés début année : on aura les chiffres avant tout le monde

L’IA : de l’outil gadget au cœur du réacteur créatif

L’édition précédente avait déjà sonné l’alarme : l’IA n’est plus un jouet pour faire de jolies images Midjourney le vendredi soir. Elle réorganise toute la chaîne de valeur de la communication.

« L’an dernier, on parlait encore d’expérimentations. Cette année, les entreprises nous disent qu’elles intègrent l’IA dans leurs processus quotidiens. Le sujet n’est plus “est-ce qu’on l’utilise ?” mais “comment on forme les équipes pour qu’elles restent maîtresses du jeu ?” »

– Équipe pédagogique SUP’DE COM

Concrètement, cela veut dire quoi ?

  • Rédaction de briefs automatisée (mais toujours validée par un humain)
  • Analyse prédictive d’engagement avant même la publication
  • Personnalisation en temps réel des campagnes (coucou le dynamic creative)
  • Montage vidéo génératif qui divise par 5 le temps de post-production

Les compétences qui vont exploser (et celles qui risquent de disparaître)

Oubliez le sempiternel “maîtrise de Photoshop et PowerPoint”. Les recruteurs 2025-2026 cherchent autre chose.

Top 5 des compétences qui montent en flèche d’après les tendances observées :

  1. Prompt engineering avancé – savoir dialoguer avec les IA comme un pro
  2. Data storytelling – transformer des chiffres bruts en récits qui font mouche
  3. Créativité responsable – intégrer éthique, inclusion et RSE dès la conception
  4. Maîtrise des plateformes d’influence décentralisées (Twitch, Discord, Telegram)
  5. Gestion de communautés virtuelles (Web3, metaverse, gaming)

À l’inverse, certains postes “historiques” risquent de se raréfier fortement :

  • Community manager “répondeur de messages” pur (l’IA fait déjà 80 % du job)
  • Monteur vidéo junior sur des formats simples
  • Rédacteur SEO basique (les IA écrivent déjà mieux et plus vite)

Ce que les jeunes talents attendent (et ce qui les fait fuir)

La grande nouveauté de cette édition : l’enquête donne enfin la parole aux étudiants et alternants. Et là, surprise : leurs attentes ont radicalement changé.

Ils ne veulent plus “un poste en CDI dans une grande agence”. Ils veulent :

  • De la formation continue intégrée (80 % la placent en priorité n°1)
  • Travailler sur des sujets à impact (climat, inclusion, santé mentale)
  • Des organisations hybrides ou full remote (bye bye le 5 jours au bureau)
  • Une vraie politique éthique sur l’IA (green AI, pas de deepfake, etc.)

Conséquence ? Les entreprises qui ne s’adaptent pas risquent de se retrouver avec des viviers de talents vides.

L’influence : la nouvelle reine de la com ?

Autre sujet brûlant de cette édition : la communication d’influence n’est plus un “nice to have”. Elle est devenue centrale dans les stratégies de nombreuses marques.

Le baromètre va mesurer précisément :

  • Quel budget moyen les entreprises allouent à l’influence en 2025
  • Comment elles évaluent le ROI (au-delà du fake engagement)
  • La montée en puissance des micro et nano-influenceurs
  • L’arrivée des influenceurs virtuels (type Lil Miquela ou Imma)

Comment les écoles s’adaptent (et pourquoi SUP’DE COM montre la voie)

Avec 1 200 diplômés par an et 89 % en alternance, SUP’DE COM n’est pas une école théorique. Elle ajuste ses programmes dès que le marché bouge.

Concrètement :

  • Cours de prompt engineering intégrés dès la 3e année
  • Partenariat avec des outils IA (Runway, ElevenLabs, etc.)
  • Module obligatoire “Éthique & IA”
  • Projets réels avec des marques sur le metaverse et le gaming

Ce qu’on attend des résultats début 2026

Les chiffres complets tomberont début 2026, mais on peut déjà parier sur quelques grandes tendances :

  • Plus de 70 % des entreprises utiliseront l’IA générative quotidiennement
  • Le salaire moyen des profils “IA + créa” dépassera celui des DA traditionnels
  • Les postes hybrides (créa + data + tech) représenteront plus de 40 % des offres
  • La formation continue deviendra le premier critère de choix d’employeur pour les moins de 30 ans

En résumé, le métier de communicant ne disparaît pas. Il se réinvente. Et ceux qui sauront mixer créativité humaine, maîtrise technique et sens éthique seront les grands gagnants de la décennie.

Alors, prêt(e) à faire partie de cette génération qui va réécrire les règles ? Le Baromètre SUP’DE COM 2025-2026 va nous donner toutes les cartes pour y arriver.

Et vous, dans quel camp serez-vous : ceux qui subissent la transformation… ou ceux qui la pilotent ?