Imaginez un monde où l’intelligence artificielle ne remplace pas les créatifs, mais devient leur plus puissant allié pour inventer des esthétiques jamais vues et raconter des histoires qui marquent les esprits. Ce n’est plus de la science-fiction : c’est exactement ce que propose Sublime, le tout nouveau studio lancé par l’agence heaven. Et quand on sait que heaven truste le titre d’Agence Social Media de l’année depuis quatre saisons, on se dit que ça mérite toute notre attention.
_EDITORDeux ans de R&D discrète avant le grand reveal
Pendant que la majorité des agences se contentaient d’utiliser Midjourney ou Runway comme simples outils de production rapide, heaven a pris un chemin différent. Deux années entières d’expérimentation interne, de tests, d’échecs et surtout d’apprentissages profonds sur ce que l’IA pouvait vraiment apporter à la création publicitaire.
Le résultat ? Un studio complet baptisé Sublime, qui ne se contente pas de générer des visuels à la volée, mais qui repense toute la chaîne créative autour de l’intelligence artificielle. On ne parle plus de « retouche par IA » ou de « génération express », mais d’une approche AI-first où la technologie devient un véritable partenaire artistique.
Une équipe hybride qui fait toute la différence
Ce qui frappe en premier chez Sublime, c’est la composition de son équipe. Plus de quinze experts aux profils complémentaires :
- Directeurs artistiques traditionnels qui gardent le cap sur l’émotion et l’esthétique
- « Prompt ninjas » capables d’écrire des instructions si précises que l’IA produit exactement le mood recherché
- Développeurs et ingénieurs spécialisés en modèles génératifs
- Consultants stratégiques qui intègrent l’IA dès la phase de réflexion créative
Cette combinaison rare permet à Sublime de passer d’une idée brute à une campagne complète, industrialisable et surtout cohérente sur tous les points de contact d’une marque.
« L’agence ambitionne de placer l’IA non pas seulement comme un outil de production mais comme un nouvel outil d’expression, capable de révéler de nouvelles esthétiques et de nouveaux récits. »
– Arthur Kannas, CEO et co-fondateur de heaven
Des campagnes déjà récompensées qui parlent d’elles-mêmes
Le plus beau dans tout ça ? Sublime n’est pas un simple concept. Le studio a déjà plusieurs campagnes majeures à son actif, et pas des moindres.
Premier coup d’éclat : Styled With Moto pour Motorola. Une campagne internationale qui mélangeait mode, design et IA générative. Résultat ? Une couverture médiatique mondiale et une pluie de prix. L’idée : utiliser l’IA pour imaginer des looks futuristes portés par des mannequins virtuels, le tout avec une esthétique parfaitement maîtrisée.
Deuxième succès retentissant : 7 visions du futur pour Saint-Gobain. Le brief ? Imaginer la ville de demain. La réponse ? Faire collaborer des « IA artistes » spécialement entraînées pour générer des visions architecturales poétiques et réalistes à la fois. Là encore, plus d’une quinzaine de récompenses en France et à l’international.
Ces deux exemples montrent une chose essentielle : quand l’IA est pilotée par des créatifs de haut niveau, elle ne produit pas du « contenu générique » mais des univers visuels uniques qui font parler d’eux.
Pourquoi « AI-first » change tout pour les marques
Dans le monde du marketing actuel, la vitesse et le volume sont devenus des arguments majeurs. Mais à quel prix ? Trop souvent, la course au contenu entraîne une uniformisation créative. Tout le monde utilise les mêmes presets Midjourney, les mêmes styles « cyberpunk » ou « pastel dream ».
Sublime propose l’exact opposé : utiliser l’IA pour créer des esthétiques propriétaires, impossibles à reproduire sans le savoir-faire du studio. En entraînant ses propres modèles, en affinant les prompts sur des mois, en hybridant les sorties avec du travail humain, le studio garantit à chaque marque une identité visuelle réellement unique.
Et ça, dans un monde où l’attention se fait rare, c’est un avantage compétitif énorme.
Les trois piliers de la méthode Sublime
Concrètement, comment travaille le studio ? On peut résumer leur approche en trois axes majeurs :
- Conception AI-first : l’intelligence artificielle intervient dès l’idéation, pas seulement en exécution
- Production multi-format : images fixes, vidéos, voix off, textes, expériences interactives… tout est possible
- Industrialisation intelligente : une fois le style validé, le studio peut générer des dizaines de variations cohérentes en quelques heures
Cette méthodologie permet de réduire drastiquement les délais tout en augmentant la qualité créative – le rêve de tout directeur marketing.
Ce que ça signifie pour l’avenir des agences créatives
Le lancement de Sublime pose une question passionnante : quel sera le rôle des agences dans un monde où l’IA peut générer 90 % du contenu visuel ? La réponse de heaven est claire : l’agence ne disparaît pas, elle évolue.
Le rôle du créatif devient celui d’un directeur d’orchestre de l’intelligence artificielle. Il ne s’agit plus de savoir dessiner parfaitement (même si ça reste un plus), mais de savoir diriger des modèles, de comprendre leurs biais, de les pousser dans leurs retranchements créatifs.
Et c’est précisément là que se crée la valeur : dans cette couche humaine d’interprétation, de goût et de stratégie qui transforme une simple image générée en une campagne qui marque les esprits.
Vers une démocratisation… ou une nouvelle élite créative ?
Paradoxalement, plus l’IA devient accessible, plus le savoir-faire des studios comme Sublime devient précieux. Tout le monde peut aujourd’hui générer une belle image avec Midjourney. Mais créer une campagne cohérente, avec une direction artistique forte et un storytelling puissant ? C’est une autre histoire.
Les marques qui voudront se démarquer demain devront investir dans cette expertise hybride : moitié humaine, moitié artificielle. Et c’est exactement ce que propose Sublime : pas juste un outil, mais une nouvelle façon de penser la création.
Conclusion : l’IA n’est pas la fin de la créativité, c’est son nouveau terrain de jeu
Avec Sublime, heaven ne se contente pas de suivre la vague de l’IA générative : l’agence la surfe en tête et montre la direction à suivre. En transformant l’intelligence artificielle en véritable outil d’expression artistique, le studio ouvre des perspectives fascinantes pour les marques qui veulent innover sans perdre leur âme.
Une chose est sûre : ceux qui verront l’IA comme une menace vont souffrir. Ceux qui, comme heaven, la verront comme le plus puissant outil créatif jamais inventé, vont écrire les prochaines grandes campagnes dont on parlera encore dans dix ans.
Et vous, dans quel camp serez-vous ?
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