Imaginez poser l’aiguille sur un disque… qui fond sous vos yeux. Un craquement, un gémissement sourd, puis plus rien. Le silence. C’est exactement ce que propose 1% for the Planet France avec l’agence MNSTR : un vinyle pressé dans la glace de la Mer de Glace. Une œuvre qui disparaît au fur et à mesure qu’on l’écoute. Un symbole brutal, poétique et terriblement efficace de l’urgence climatique. Et si la meilleure façon de parler aux gens du réchauffement n’était plus de leur montrer des graphiques, mais de leur faire écouter un glacier mourir ?

Quand l’art devient une arme de sensibilisation massive

Fin 2025, l’Année internationale de la préservation des glaciers touche à sa fin. Plutôt que de publier un énième rapport alarmant, 1% for the Planet France a décidé de frapper fort. Avec MNSTR, ils ont créé l’objet le plus éphémère de l’histoire de la musique : un vinyle taillé dans un bloc de glace prélevé sur la Mer de Glace, contenant les sons réels du glacier – craquements, ruissellements, soupirs de la glace qui se fracture.

L’expérience est simple : plus on écoute le disque, plus il fond, plus le son se dégrade, jusqu’à l’extinction totale. Un one-shot artistique qui transforme chaque auditeur en témoin direct de la disparition des géants de glace.

« Ce projet est entre l’art, la philanthropie et l’engagement pour les glaciers. »

– Jean-Baptiste Bosson, glaciologue

Derrière l’opération : des pointures bénévoles

Pour transformer les enregistrements bruts en véritable composition, l’équipe a fait appel à des noms qui comptent dans la musique électronique française :

  • Flavien Berger (producteur star, connu pour ses albums conceptuels)
  • Aurélien Buiron (ingénieur du son spécialisé dans les environnements extrêmes)
  • Quentin Mosimann (DJ et producteur, ex-gagnant de la Star Academy devenu figure de la scène électro)

Tous ont travaillé bénévolement. Preuve que quand le sujet est juste, même les artistes les plus bankables acceptent de mettre leur ego et leurs cachets de côté.

« Préserver un glacier, c’est protéger ce qu’il nous reste de fragile et de clair dans ce monde. »

– Quentin Mosimann

Pourquoi ce format vinyle est un coup de maître marketing

En communication, on parle souvent de storyliving : faire vivre l’expérience plutôt que la raconter. Ici, c’est exactement ça. Le public ne regarde pas une pub sur les glaciers, il vit leur disparition en direct. Chaque rotation du disque est une métaphore parfaite : le temps nous est compté.

Et côté partage sur les réseaux ? L’objet est tellement fou qu’il devient viral par nature. Une story Instagram où on voit le vinyle fondre = des milliers de partages garantis. Pas besoin de budget média monstrueux quand l’idée elle-même est le média.

Les ingrédients d’une campagne qui cartonne en 2025 :

  • Un objet physique rare et esthétique (le graal du merch)
  • Une expérience sensorielle inédite
  • Un message politique sans être moralisateur
  • Des artistes influents qui relaient gratuitement
  • Une deadline intégrée (le disque fond = urgence)

« 1% for the Glaciers » : au-delà du buzz, une vraie levée de fonds

L’opération n’est pas qu’un coup de com. Elle lance officiellement la campagne 1% for the Glaciers dont l’objectif est de récolter 100 000 € pour six associations qui bossent concrètement sur le terrain :

  • Protect Our Winters France (sportifs engagés)
  • Mountain Wilderness (défense des espaces montagnards)
  • Mountain Riders (éducation et nettoyage en montagne)
  • France Nature Environnement
  • L’École des Pôles (pédagogie)
  • Marge Sauvage (recherche scientifique)

Concrètement, l’argent finance des études sur les nouveaux écosystèmes libérés par la fonte, des plaidoyers au niveau européen, et des programmes éducatifs dans les lycées. Du réel, pas du greenwashing.

Le retour en force du marketing expérientiel en 2025

Depuis quelques années, les marques cherchent à sortir des écrans. Le vinyle de glace s’inscrit dans cette vague : Patagonia qui coud des étiquettes « Vote the assholes out » dans ses vêtements, Tony’s Chocolonely qui crée des tablettes de chocolat inégales pour parler d’injustice salariale… L’idée est toujours la même : l’objet ou l’expérience devient le message.

Et ça marche parce que :

  • Les gens en ont marre des posts culpabilisants
  • Ils partagent massivement ce qui est beau et intelligent
  • Les médias relaient gratuitement (on en parle ici, non ?)

Ce qu’une startup ou une marque peut en tirer comme leçons

Vous lancez un produit tech, une crypto verte ou une marque de mode durable ? Voici ce que cette opération nous enseigne :

  • Radicalisez votre proposition : un vinyle qui fond, c’est extrême. Et c’est pour ça qu’on en parle.
  • Faites-en une expérience finie : rareté = désir. Il n’y aura que quelques exemplaires de ce disque. Les gens se battent pour en avoir un.
  • Mélangez les disciplines : art + science + musique + activisme = cocktail irrésistible.
  • Donnez une vraie finalité à votre buzz : derrière le beau geste, il y a 100 000 € à collecter. Pas juste du bruit.

Et maintenant ?

Le vinyle de glace est exposé lors d’événements privés, diffusé en streaming limité, et quelques exemplaires seront mis aux enchères. Chaque écoute, chaque partage, chaque don participe à la même chose : rappeler que les glaciers n’ont plus de temps.

En 2025, la communication climatique ne passe plus par des rapports de 300 pages. Elle passe par un disque qui fond dans votre salon et qui vous laisse, au bout de 20 minutes, face au silence.

Et ça, mes amis, c’est ce qu’on appelle un putain de bon coup de com.

Si vous voulez soutenir la campagne : direction la page 1% for the Planet France. Et si vous cherchez une agence capable de transformer une cause en œuvre d’art virale, MNSTR vient de mettre la barre très haut.