L’édition 2024 des Cannes Lions bat son plein, célébrant comme chaque année le meilleur de la créativité publicitaire mondiale. Pour vivre cet événement de l’intérieur, nous avons eu le privilège de rencontrer Thomas Guilhot, Executive Creative Director & VP chez Jellyfish France, sur la plage Brandtech. Il nous livre ses impressions sur le festival, les tendances émergentes et la mutation des frontières entre digital et physique.

Une shortlist qui brouille les lignes entre outdoor et digital

Bien que Jellyfish soit une agence 100% digitale, elle a été shortlistée cette année dans la catégorie outdoor, historiquement dédiée au print, pour sa campagne Netflix sur le lancement de la saison 3 de Lupin. Un exploit qui en dit long sur l’évolution des frontières entre les différents types de media. Thomas Guilhot y voit le signe que les barrières s’effacent entre digital, social media et affichage traditionnel. Lorsqu’un passant photographie un billboard pour le partager sur Instagram, où s’arrête le print, où commence le digital ?

Au final, le principal, c’est que ça plaise aux gens, qu’ils voient la campagne, et que ça marche.

– Thomas Guilhot

Des annonceurs face à une dichotomie : 100% digital ou mix media ?

Interrogé sur la relation agence-annonceur, Thomas Guilhot souligne la dichotomie à laquelle sont confrontés les annonceurs actuellement : faut-il miser sur un écosystème « digital first », ou maintenir un savant équilibre entre leviers digitaux et médias traditionnels ? Une question stratégique majeure à l’heure où le digital s’impose comme un incontournable.

L’expérience et la vision d’un pilier des Cannes Lions

Présent à Cannes depuis plus d’une décennie, Thomas Guilhot a vu le festival évoluer au fil des années. Il salue l’atmosphère unique de célébration de la créativité qui y règne, réunissant directeurs de création, DA, DC et tous les acteurs clés de l’industrie publicitaire. Un rendez-vous incontournable pour prendre le pouls des tendances et s’inspirer des meilleures campagnes au monde.

Par le passé, Thomas Guilhot et ses équipes ont déjà remporté plusieurs Lions pour des clients comme BNP ou WWF, dans les catégories digitales et social media. Si la consécration ultime n’est pas au rendez-vous cette année pour Jellyfish, la shortlist parmi 16 000 candidatures est déjà une belle victoire en soi.

Les Cannes Lions 2024 en quelques points clés

  • Ambiance festive de célébration de la créativité, comme chaque année
  • Shortlist pour Jellyfish dans la catégorie « outdoor » malgré son ADN 100% digital
  • Frontières de plus en plus floues entre affichage physique et digital
  • Dichotomie des annonceurs : 100% digital ou mix media traditionnel/digital ?
  • Présence de Thomas Guilhot à Cannes depuis plus de 10 ans

Nul doute que les enseignements de cette édition 2024 des Cannes Lions nourriront les réflexions stratégiques et créatives des agences et annonceurs dans les mois à venir. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine, pour un nouveau chapitre de ce grand rendez-vous mondial de la créativité publicitaire !