Dans sa quête pour démocratiser la réalité virtuelle et montrer la valeur des environnements numériques immersifs, Meta mise sur l’éducation. Le géant technologique vient d’annoncer un nouveau programme beta Meta for Education, dans le cadre duquel il s’associe avec des universités aux États-Unis et au Royaume-Uni pour tester de nouvelles expériences éducatives sur ses casques Quest.
Un accès anticipé pour les universités partenaires
Plus d’une douzaine d’universités, dont l’Imperial College de Londres, l’Université de Glasgow et l’Université de Leeds, auront un accès anticipé à une gamme d’applications et de fonctionnalités éducatives en VR et XR. Les professeurs pourront tester ces prototypes directement dans leurs salles de classe, permettant à Meta d’obtenir des retours réguliers et d’améliorer ses produits avant un lancement officiel plus large.
L’objectif à long terme est de fournir à davantage d’établissements scolaires des outils VR qui permettront d’offrir des expériences pratiques et immersives aux étudiants, souvent trop coûteuses ou difficiles d’accès autrement. La réalité virtuelle pourrait ainsi enrichir considérablement l’apprentissage.
La création des premières « métaversités » en Europe
En parallèle, Meta travaille avec VictoryXR pour développer les premières universités numériques, ou « métaversités », en Europe. Les étudiants et les professeurs de l’Université de Leeds au Royaume-Uni, de l’Université du Pays Basque en Espagne et de l’Université de Hanovre en Allemagne pourront ainsi :
- Explorer les campus virtuels
- Socialiser
- Participer à des cours en direct à distance
Le tout dans un environnement immersif reproduisant les campus physiques. Certaines formations, comme la physiothérapie et l’anatomie à l’Université du Pays Basque, intégreront directement la technologie VR de Meta dans leur cursus.
La VR, déjà utilisée dans de nombreux secteurs professionnels
Si la réalité virtuelle peine encore à convaincre le grand public, elle a déjà trouvé de nombreuses applications concrètes dans divers secteurs, de l’industrie à la santé en passant par l’armée. Même les Google Glass, qui n’ont pas réussi à séduire les consommateurs, connaissent une seconde vie dans des applications industrielles.
Mais c’est bien l’éducation qui pourrait être le vecteur de démocratisation ultime pour la VR, en exposant les jeunes générations à ces technologies. Meta espère ainsi susciter leur intérêt et leur donner envie d’utiliser la réalité virtuelle dans leur vie quotidienne par la suite.
Vers une adoption plus large des casques VR
Si les casques VR n’en sont encore qu’à leurs débuts, Meta est convaincu que leur utilité et leur adoption vont fortement progresser dans les années à venir, à mesure que la technologie s’améliorera et deviendra plus accessible. Les applications pratiques se multiplieront, incitant un public de plus en plus large à s’équiper et à s’immerger dans des univers virtuels au quotidien.
Il n’y a pas de meilleur moyen de convaincre les consommateurs de demain que de leur faire expérimenter la VR via des démonstrations concrètes en classe, auxquelles ils seront obligés de participer.
Un pari intelligent de la part de Meta, qui va continuer à capitaliser sur ces partenariats éducatifs pour se positionner en leader du métavers et propulser la prochaine révolution technologique. Une stratégie gagnante sur le long terme?
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