Dans une annonce choc, Meta vient de révéler une opération d’envergure contre un redoutable groupe nigérian spécialisé dans la sextorsion sur Instagram. Pas moins de 70 000 profils, pages et groupes ont été supprimés suite à cette action coup de poing. Un coup dur pour ces maîtres-chanteurs 2.0 !

Le groupe « Yahoo Boys » dans le viseur

Derrière ces arnaques se cachait le tristement célèbre collectif « Yahoo Boys ». Autrefois adeptes des scams façon « prince nigérian » promettant monts et merveilles contre un virement, ils ont depuis changé leur fusil d’épaule. Place maintenant aux romance scams, bien plus vicieux.

Leur méthode ? Créer de faux profils, séduire leurs cibles, puis les convaincre de partager de l’argent ou des informations personnelles pour entretenir la relation. Certains vont même jusqu’à soutirer des photos intimes pour ensuite faire chanter leurs victimes. Un stratagème particulièrement odieux qui cible les plus vulnérables.

Une opération d’ampleur sur Instagram

Selon Meta, ce sont près de 63 000 comptes Instagram nigérians directement impliqués dans ces arnaques qui ont été désactivés. Parmi eux, un réseau coordonné de 2500 profils liés à une vingtaine d’individus a pu être identifié grâce à de nouveaux signaux techniques et processus.

La majorité de ces comptes avaient déjà été détectés et désactivés par nos systèmes de contrôle. Cette enquête nous a permis de supprimer les comptes restants et de mieux comprendre les techniques utilisées pour améliorer notre détection automatique.

Meta

En plus des profils, 1300 comptes Facebook et 5700 groupes servant à échanger des conseils et ressources pour mener à bien ces arnaques ont aussi été éradiqués. Une véritable purge !

Un combat sans fin à l’ère de l’IA

Si ces actions sont à saluer, la lutte est loin d’être terminée. Les escrocs adaptent continuellement leurs tactiques, et l’avènement de l’intelligence artificielle leur offre de nouveaux vecteurs pour piéger leurs proies.

Face à cela, Meta devra redoubler d’efforts et d’ingéniosité pour maintenir la pression. Un véritable défi technique et humain pour tenter d’endiguer ce fléau qui brise tant de vies. Mais une chose est sûre : dans ce bras de fer permanent, pas question de baisser la garde !