Face à l’urgence climatique, tous les secteurs sont appelés à réduire drastiquement leurs émissions de CO2. Le numérique, qui représente aujourd’hui plus de 4% des émissions mondiales, n’échappe pas à la règle. Au cœur de cet enjeu : l’impact environnemental des sites web. Selon une récente étude du cabinet fifty-five, un site e-commerce comptabilisant 7 millions de visites annuelles émet l’équivalent de 8 allers-retours Paris/New York !

Mais comment mesurer précisément ces émissions pour mieux les réduire ? C’est tout l’objet du travail mené par fifty-five. Le cabinet international, expert de la data, a publié une étude open source inédite sur l’empreinte carbone des sites web et de leurs outils d’analyse. Décryptage.

Un modèle ouvert pour mesurer l’impact des sites

Partant du constat qu’on ne peut réduire que ce qu’on mesure, fifty-five s’est appuyé sur des méthodologies éprouvées comme le « 1-byte model » du Shift Project. L’objectif : permettre à chacun d’évaluer l’empreinte environnementale de son site, en prenant en compte :

  • Le poids des pages et leur temps de chargement
  • Le nombre de visites et les équipements utilisés
  • L’impact des serveurs et réseaux sollicités

Résultat : un modèle simple et transparent, disponible en open source, pour sensibiliser le plus grand nombre à ces enjeux cruciaux. Car au-delà de la mesure, c’est bien un changement de paradigme qui est nécessaire.

L’écoconception, clé d’un web plus durable

Pour fifty-five, la solution passe par l’écoconception. En appliquant quelques bonnes pratiques, il serait ainsi possible de réduire d’un tiers l’empreinte carbone d’un site :

  • Retirer les fonctionnalités et contenus superflus
  • Optimiser le poids des images et des scripts
  • Éviter les processus redondants
  • Privilégier un hébergement « green »

Au-delà du gain environnemental, l’écoconception améliore aussi la performance et l’expérience utilisateur des sites. De quoi réconcilier enjeux business et transition écologique !

La responsabilité environnementale est au cœur de nos préoccupations. Notre travail d’étude s’inscrit dans une volonté de mesurer notre impact au global afin de pouvoir le réduire.

– Pierre Harand, co-CEO de fifty-five

Des outils de mesure plus responsables

L’autre volet de l’étude porte sur l’empreinte des outils d’analytics, devenus incontournables mais très énergivores. En décomposant leurs processus, fifty-five a identifié des leviers concrets pour les alléger :

  • Réduire le poids des librairies de tracking
  • Basculer vers une architecture « server-side »
  • Optimiser la fréquence de collecte des données

Des conseils applicables à l’ensemble des solutions de mesure, des analytics aux CDP en passant par les tags publicitaires. Là encore, une démarche vertueuse pour la planète… et pour la performance !

Passer à l’action, ensemble

Avec cette étude, fifty-five pose les bases d’une réflexion essentielle sur l’impact environnemental du web. Mais l’enjeu est d’aller plus loin, en passant de la mesure à l’action.

C’est tout le sens de la démarche du cabinet, qui accompagne ses clients dans l’optimisation globale de leurs activités numériques. Grâce à ses expertises pluridisciplinaires, de la data au développement en passant par l’UX, fifty-five les aide à faire de la transition écologique un levier de performance durable.

Un engagement au long cours, que chacun est invité à rejoindre pour construire ensemble un avenir numérique plus responsable ! Rendez-vous sur le site de fifty-five pour télécharger l’étude et accéder aux outils open source.